Avant, quand je reprenais l’entraînement sur les glaciers en été, tout arrivait trop vite, j’avais de la peine à réagir sur les skis. C’était comme si je devais réhabituer mon cerveau à traiter des informations complexes à haute vitesse. Alors que maintenant, je peux conserver ce niveau d’acuité visuelle et tout est plus simple. Une fois sur les skis, c’est comme si je ne les avais jamais quittés.
On a l’impression que tout va plus lentement, l’oeil n’est plus bousculé par les informations qu’il reçoit, c’est comme si on avançait au ralenti.
Sur la durée, ça m’apporte surtout une capacité de concentration supplémentaire. J’arrive à garder mon attention à un haut niveau beaucoup plus longtemps.
Le sport d’élite, aujourd’hui, c’est la recherche du détail qui fera la différence !